Et si on mangeait Brésilien ce soir ?

0
424

Pas de foie gras par temps de fête, pas de raclette par temps pluvieux, pas de choucroute, pas même de crêpes suzette… Un français se laisse t’il mourir de faim lorsqu’il vit Brésil ? Que nenni !  A défaut de ne pas trouver de baguettes, on trouve bien d’autres choses (trop) nourrissantes au Brésil. Petit aperçu de la gastronomie brésilienne.

Le pao de Queijo : comme un médicament, matin midi et soir

Les Brésiliens mangent cette gougère salée de farine de tapioca dès le petit déjeuner (avec un café noir et fort). Puis lors du déjeuner (en accompagnement du plat principal). Puis à 16h (sans raison particulière, juste parce que c’est bon). Et enfin avant d’aller dormir (pour passer une douce nuit) ! Il ne serait pas étonnant que certains brésiliens se réveillent la nuit pour en manger… A l’origine, le fromage utilisé était le Mineiro, fabriqué dans l’Etat du Mina Geras, autoproclamée capitale brésilienne du fromage (mais reconnue comme telle par bon nombre de Brésiliens). Mais toutes les envies peuvent être comblées, notamment grâce aux « pao de queijeria », établissements spécialisés dans la fabrication de pao de queijo à tous les goûts !

Comme plat principal : l’incontournable haricot

Qu’il soit verde (vert), branco (blanc), tropeiro (cuisiné en ragoût), com arroz (servi avec du riz) ou encore fradinho (glacé), le feijão reste la star incontestée de la gastronomie Brésilienne. Ce petit haricot, en forme de rognon, a une petite tache noire en son centre et une saveur légèrement sucrée. Les Brésiliens lui approprient de nombreuses qualités nutritionnelles (la légende raconte que ces qualités sont telles que la NASA  s’intéresse à ce haricot, qui est une des rares plantes qui pourrait être cultivée dans une station spatiale, en 20 jours, afin de nourrir les astronautes). 

La Coxinha : star de nos fringales

La coxinha (qui signifie « petite cuisse en portugais), c’est une sorte de croquette populaire fourrée au poulet et panée. Créée au 19ème siècle près de Sao Paolo, l’histoire raconte que le Prince Gaston, fils de la Princesse Impériale Brésilienne, adorait le poulet mais n’en mangeait que la cuisse. Un jour, alors qu’il n’y avait plus assez de poulet pour satisfaire les envies du Prince, un cuisinier eu l’idée d’émietter le poulet entier et de recréer la forme d’une cuisse à l’aide d’une pâte à base de farine. Ce fut un succès. Aujourd’hui, les coxinha de bœufs font concurrence à celles de poulet, tant elles sont appréciées par tous les Brésiliens. Point positif : les coxinha se trouve absolument partout au Brésil. C’est la star de la street-food (et de nos fringales intempestives).

Beste Potenzmittel

Où mange-t-on à midi ?

Présents à chaque coin de rue, vous ne pourrez pas louper un des nombreux buffets au poids du Brésil ! Le principe est simple : une assiette, un buffet (très garni et diversifié, la plupart du temps), une balance. Se sont surtout des plats typiques qui sont servis dans ces établissements: pao de queijo, feijao, coxinha, morue, chaussons farcis au bœuf (pastéis), soupe de crevette, boulette frites aux crevettes (acarajé vatapa), flan de coco (quidim), crème sucrée au mais blanc (canjica), biscuit à la noix de coco (cocada), etc ! Il ne faut pas s’attendre à une grande gastronomie. Mais lors du passage en caisse, pas de mauvaise surprise : le prix est en général de 6 à 8 reals pour 100g (soit entre 1€ et 2€ les 100g).

Après tout ça, vous pouvez enfiler votre tablier, et commencer à cuisiner Brésilien « Made In France » !