Top 5 des meilleurs films Pixar

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Il y a quelques semaines sortait sur nos écrans « Vice-Versa », le dernier film des studios Pixar. Cela nous a donné l’envie et l’occasion de revenir sur les 5 meilleurs films de ce prestigieux studio. Voici donc le top 5, subjectif, des meilleurs films d’animation des studios Pixar.

Numéro 5 :

 « Toy Story » réalisé par John LASSETER  avec la voix de Tom Hanks, Tim Allen. 1995

 Woody et Buzz

On ne présente plus ce long métrage fédérateur du studio. Le premier film, celui qui a lancé la machine et qui a permis à l’ensemble des autres longs métrages de voir le jour. En plus d’être une révolution en termes d’animation, « Toy Story » est aussi une touchante et entraînante aventure. On prend un malin plaisir à suivre ces jouets évoluer en secret, prenants vie dès que les humains ont le dos tourné. Un vieux fantasme d’enfant réalisé avec brio pour une réussite inégalée.


 Numéro 4 :

 « Le monde de Némo » réalisé par Andrew STANTON. 2003

Nemo

Le monde sous marin imaginé et revu par les créateurs de Pixar. « Le monde de Némo » est l’épopée Homérienne des studios. Une aventure spectaculaire, un long périple aux confins de l’océan. Le spectateur suit le parcours d’un père affrontant vents et marées pour retrouver son fils enlevé par un plongeur désireux d’enfermer cette bête dans un minuscule aquarium. Le personnage est un poisson clown courageux prêt à en découdre avec requins, méduses, baleines et même les terribles poissons carnassiers des grandes profondeurs. « Le monde de Némo » est un long métrage diversifié, très pédagogue. Il offre une découverte fidèle du monde sous-marin, une présentation étonnement proche de la réalité des différents animaux qui évoluent dans ce milieu, de leurs habitudes à leurs techniques de chasse ou de défense. Le long métrage est un véritable documentaire animalier pour enfants. Le film de Stanton offre également une touchante analyse de la fidélité parentale, le réalisateur mettant en scène un père prêt à tout pour sauver son fils sans aucune hésitation. Une représentation touchante de la famille. Pour finir « Le monde de Némo » essaye de faire prendre conscience au spectateur que les dangers qui menacent la planète bleue passent par la destruction de l’océan et des êtres qui le peuplent, le tout orchestré par l’Homme. Un film écologique et préventif qui avertit l’Homme sur les méfaits qu’il commet.


 Numéro 3 :

 « Vice-Versa » de Pete DOCTER. 2015

Vice-Versa

Le dernier enfant prodige de cette équipe de choc est donc « Vice-versa ». Un long métrage qui a pratiquement séduit à l’unanimité la presse et les spectateurs. Après les relatives déceptions engendrées par « Rebelle » et « Monstres et compagnie 2 », et alors que le monde cinématographique commençait à s’inquiéter du manque de créativité des studios, vraisemblablement entraîné par le rachat de l’entreprise par Disney, ce nouveau long métrage apparaît comme une sorte de résurrection. « Vice-versa » est porté par un concept brillant. Celui de s’immiscer dans la tête d’une enfant et de découvrir les petites émotions qui organisent et contrôlent son cerveau. Un long métrage épatant pour une création merveilleuse, une conceptualisation d’un monde extraordinaire dirigé par la magie et l’imagination. « Vice-versa » est un film généreux, jamais avare en idées, en blagues et en émotions. Ces voyages aux confins du cerveau étonnent de par leurs créativités. Le film de Docter est un condensé d’imageries féériques, de créations sublimes, d’émotions propres aux studios, et d’humour malicieux et subtile. Mais le film est également une étude du temps qui passe, un film nostalgique qui montre l’importance des souvenirs de l’enfance, souvenirs inébranlables qu’il faut protéger et utiliser pour vivre avec son corps d’adulte.


 Numéro 2 :

 « Wall-e » réalisé par Andrew STANTON. 2008

Wall-e

La première partie du long métrage est une réalisation exceptionnelle, absolument admirable. Une création unique et différente. « Wall-e » est la représentation d’un monde post apocalyptique. La terre a été abandonnée par l’Homme après que celui-ci ait causé sa destruction lente et l’annihilation de toutes espèces vivantes. Il ne reste que quelques robots servants à nettoyer les innombrables déchets toxiques laissés par les humains lors de leur départ vers d’autres cieux. Wall-e ne parle pas, c’est un petit robot touchant qui ne communique que par quelques sons. Le seul et unique mot qu’il connaît est son prénom. Avec ce long métrage, les studios Pixar ont frappé très fort avec une ambition démesurée et encore inégalée dans le monde de l’animation américaine. Toute la première partie du film est pratiquement muette, les seuls sons étant les bruits du robot et de l’environnement. Un pari risqué quand il s’agit d’un film d’animation  pour les enfants. Pourtant, la recette prend forme et sert un plat des plus succulents. Une étude écologique d’un monde en dépérir, la présentation d’un robot doué de sentiments, capable de penser et de raisonner, dernier espoir d’un retour à la vie organique future, la représentation d’un avenir incertain qui pend au nez de l’humanité, sont condensés dans le long métrage. « Wall-e » est une œuvre unique qui critique la société destructrice dans laquelle l’Homme évolue, qui analyse le potentiel d’une intelligence artificielle, qui informe et réprimande l’être humain, l’avertit sur les dangers qui pourraient très vite apparaître s’il ne change pas ses habitudes et sa manière de vivre. « Wall-e », en plus d’être un exceptionnel film d’animation, est possiblement un film prémonitoire, ce qui en fait un des meilleurs longs métrages de tous les studios d’animation confondus.


 Numéro 1 :

 « Là-haut » réalisé par Pete DOCTER et Bob PETERSON. 2009

Là-haut

Avant « Vice-versa », Docter avait déjà réalisé un petit bijou avec l’aide de Peterson. « Là-haut » est sans conteste la plus touchante des productions Pixar. Un long métrage qui déborde d’humanité, de sagesse, de beauté et d’humilité. Le long métrage parvient à faire ressortir la pureté des sentiments humains. L’histoire est pleine de poésie et de sensibilité et l’alchimie créée par l’hétéroclisme des personnages est des plus formatrices. Le personnage principal est un vieil homme déprimé, morose, et triste dans une ville qu’il ne comprend plus, dépassé par l’urbanisation massive de son monde et l’apparition de toutes les technologies. Il avait promis à sa défunte femme de l’emmener vers la plus belle cascade du monde. Malheureusement, jamais ils ne firent ce voyage. Avec l’aide d’un enfant scout, d’un chien qui parle et d’un oiseau exotique, le vieil homme se lance dans une aventure extraordinaire qui va lui permettre d’honorer sa promesse. Comment ? En emportant sa maison jusqu’à la cascade pour que d’une certaine manière son épouse en profite aussi. « Là-haut » est empli de spiritualisme, de respect, d’entraide et d’amour. C’est le plus beau des longs métrages Pixar et la séquence d’ouverture a fait couler de nombreuses larmes. Grandiose !