La 10ème édition du festival du film d’Angoulême

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Alors que débute mardi 22 août le festival du film francophone d’Angoulême, retour sur cette manifestation cinéphile qui souffle cette année ses dix bougies.
 
Angoulême n’évoque pas seulement à l’esprit un lieu prisé en période estivale pour les amoureux de l’océan, de la pêche à pied, des marées et des voiles. En effet, à la fin du mois d’août, la ville se met aux rythmes du septième art pour son traditionnel festival de cinq jours.
 
Si Angoulême ne provoque pas la furie de Cannes, il a sa renommée dans le milieu fermé du septième art. A la place d’un tapis rouge, c’est un tapis bleu qui accueille les membres du jury, les réalisateurs/rices et les acteurs/rices qui viennent présenter leurs films. Le festival sera présidé cette année par l’acteur américain John Malkovich, avec un jury composé notamment de Laura Smet, Philippe Besson, Raphaël, Lucas Belvaux, Claire Chazal… 
 
Au programme des festivités, un avant-goût prometteur de la rentrée cinématographique. Plus d’une soixantaine de long-métrages seront présentés. Et en compétition officielle, une sélection de dix films provenant de divers pays francophones (détail ci-dessous) : France, Québec, Burkina Faso, Tunisie, Belgique…
 

Un festival qui fête sa dixième édition

 Créé en 2008, le festival du film francophone d’Angoulême a désormais derrière lui neuf éditions, marquées par une volonté farouche de mettre à l’honneur la diversité et la qualité des films francophones. Chaque année, la manifestation cinéphile rend un hommage particulier à l’un de ces pays. Pour la dixième édition, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’être à l’honneur. 
 
Ce sera le prochain long-métrage d’Albert Dupontel, Au revoir là-haut, qui ouvrira le bal, mardi 22 août au soir. Cette adaptation du roman de Pierre Lemaître, raconte l’histoire de deux Poilus, à la fin de la Première Guerre Mondiale qui décident de monter une arnaque …. aux monuments aux morts. Le film, qui ne sortira que le 25 octobre prochain, aura notamment au casting Albert Dupontel, Nahuel Pérez-Biscayart (120 battements par minute), Niels Arestrup, Mélanie Thierry, Emilie Dequenne, Laurent Lafitte. 
 
Autres stars à venir fouler le tapis bleu : Juliette Binoche, Mélanie Thierry, Guillaume Canet, Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve, Guillaume Gallienne, Pour l’occasion, les anciens président(e)s du festival ont affirmé être présents. Jean-Michel Ribes (2008), Sandrine Bonnaire (2009), Nathalie Baye (2010), Vincent Pérez (2011), Denis Podalydès (2012), Catherine Frot (2013), Sabine Azéma (2014), Jean-Hugues Anglade (2015), Virginie Efira et Gilles Jacob (2016) viendront donc s’ajouter à la longue liste des célébrités au rendez-vous. Et cerise sur le gâteau, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu seront également de la fête pour présenter en avant-première le film Bonne Pomme, qui signe leur dixième collaboration à l’écran. 
 
Mais que la myriade de stars présentes ne masque pas l’essence même du festival. Celui de vouloir être populaire et accessible à un public friand de cinéphilie. Avec un pass à 25 euros qui offre l’accès à 10 séances, le festival offre un lieu de rendez-vous incontournable pour les aficionados du cinéma francophone.
 
Des séances de cinéma en plein air gratuites viendront également rythmer le festival. Et à la programmation, des classiques, et rien que des classiques : « Les Tontons flingueurs », de Georges Lautner, « Ascenseur pour l’échafaud » (avec la regrettée Jeanne Moreau), de Louis Malle, «Un éléphant ça trompe énormément », d’Yves Robert et « Cent mille dollars au soleil « , d’Henri Verneuil.
 
Pour les curieux et déjà conquis le rendez-vous est donné :  cette semaine, c’est à Angoulême que résonnera, le temps de quelques jours, toute la diversité du cinéma francophone.
 
Liste des films en compétition officielle :
  • Demain et tous les autres jours  (France) de Noémie Lvovsky
  • La belle et la meute (Tunisie) de  Kaouther Ben Hania
  • Et au pire, on se mariera (Québec) de Léa Pol
  • Frontières (Burkina-Faso) de Apolline Traoré,
  • Petit Paysan (France) de Hubert Charuel
  • Une famille syrienne (Belgique, France, Liban) de Philippe Van Leeuw
  • Money (France) de Gela Babluani
  • La Surface de réparation (France) de Christophe Regin
  • Maryline (France) de Guillaume Gallienne
  • C’est le cœur qui meurt en dernier  (Québec) de Alexis Durand-Brault