Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

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Du 1er au 10 septembre, la 43ème édition du Festival de Deauville battra son plein. Une fois encore la sélection a été généreuse et diversifiée. Sur les nombreux films envoyés au festival, seulement 29 fictions ont été retenues. On assistera à 15 premières et à une compétition entre 14 participants ! 

2 biopics, un huis-clos sous marin, des histoires d’amour plus ou moins catholiques, un film d’animation…On a brassé large dans cet océan de productions outre atlantique (malgré une sous représentation de réalisatrices). La liste finale plaira certainement au plus grand nombre. De la comédie légère aux drames qui nous remettent en question, revoyons ensemble les quinze heureux élus.

47 Meters Down (In The Deep) :

47 Meters Down Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • 47 Meters Down (In The Deep) de Johannes Roberts

Synopsis : Deux sœurs passent des vacances au Mexique. Elles décident de tester l’attraction locale : la plongée sous marine en cage au milieu des requins. Quand le câble cède et qu’elles se retrouvent cernées par des squales immenses sous 47 mètres d’eau, les vacances deviennent moins radieuses.

Le détail qui tue : initialement réservé à la VOD et aux DVD sous la coupole de Dimension Films (les frères Weinstein…), Entertainment Studios (le nouveau distributeur) a bataillé pour qu’il sorte en salles. Ce qui fut le cas le 16 juin 2017 aux Etats-Unis. Pour la France le combat semble avoir été perdu…

On attend : Véritable bombe au box office américain. Le film est à ce jour la production indépendante la plus rentable de l’année (55 millions de dollars de recettes contre un budget de 5 millions). Un huis clos sub-aquatique dans la veine d’Open Water (2004) ou In The Shallows (2016).

Bande Annonce de 47 Meters Down (In The Deep) :

 

The Last Word (Adorables Ennemies) :

film thelastword Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Last Word (Adorables Ennemies) de Mark Pellinkton

Synopsis : Harriet, une femme d’affaires psychorigide à la retraite, entreprend de rédiger sa propre nécrologie et contrôler jusqu’au moindre détail son décès. Elle sollicite l’aide d’une jeune journaliste qui se charge d’aller récolter les témoignages de ses proches et connaissances encore vivantes. La pêche est désastreuse : personne ne souhaite dire du bien d’Harriet. Commence alors une quête mouvementée pour la retraitée qui, en cherchant à corriger son image, écrira un nouveau chapitre de sa vie. 

Le détail qui tue : Le film, cité pour ses quelques largesses scénaristiques, est en salles aux Etats-Unis depuis le mois de mars. Le public n’a malheureusement pas répondu présent, sans doute saturé d’histoires du même genre…. Ce sera au public français de se faire son avis pendant le festival !  

On attend : Un feel-good movie tendre porté par l’excellente Shirley MacLaine (grande soeur de Warren Beattie). Une fable des temps modernes sur nos actions au quotidien et le souvenir qu’on laisse aux gens que l’on côtoie.

Bande Annonce de The Last Word (Adorables Ennemies) :

 

American Made (Barry Seal : American Traffic) : 

barry seal s daughter attempts to boycott tom cruise starring film mena Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • American Made (Barry Seal : American Traffic) de Doug Liman

Synopsis : L’histoire vraie de Barry Seal, un cynique pilote de ligne américain approché par la CIA et la DEA (les stups U.S.) pour les aider dans leur lutte contre Pablo Escobar. Parallèlement il est approché par le cartel de Medellin pour servir de mule dans des transferts de drogue. Une double vie mouvementée qui a failli coûter son poste au président de l’époque : Ronald Reagan 

Le détail qui tue : Le tournage du film fut endeuillé par le décès de deux membres de l’équipe (et plusieurs blessés) le 11 septembre 2015 (funeste date). L’avion de tourisme qui transportait trois pilotes s’est écrasé sur le plateau en Colombie. Triste nouvelle qui rappelle que le 7ème art, ce n’est pas que les strass et les paillettes mais surtout des centaines de personnes impliquées sur un projet. 

On attend : Un film plein d’action (normal il y a Tom Cruise dedans !) dans la veine d’Arrête moi si tu peux un poil plus politique. En effet il aborde le scandale Iran/Contra. Avec ce film, Doug Liman dirige à nouveau Tom Cruise après Edge of Tomorrow (2014). 

Bande Annonce d’American Made (Barry Seal : American Traffic) : 

 

It (Ça) :

IT Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • It (Ça) d’Andy Muschietti

Synopsis : De mystérieuses disparitions d’enfants inquiètent la ville de Derry dans le Maine. Parallèlement, un groupe de sept enfants décident de se réunir et d’agir après avoir tout été en contact avec Ça, une créature se nourrissant de la peur des gens qui a pris l’apparence d’un clown.

Le détail qui tue : Classique du genre jamais repris par le 7ème art, It a connu une liste glorieuse de prétendant à sa réalisation. George Romero (récemment décédé…), Guillermo del Toro ou encore Cary Fukunaga (le brillant réalisateur de la saison 1 de True Detective) ont été approchés pour le commandement du projet. Finalement c’est à Andrés Muschietti qu’est revenu cet honneur. On a tremblé devant Mamá (2013) son premier long-métrage et l’on ne peut que frissonner d’avance de découvrir Pennywise dans les salles obscures le 20 septembre.

On attend : un film depuis des années ! Cette première adaptation au cinéma du classique de Stephen King est attendue depuis le succès de la mini série de 1990. On prévoit déjà une suite, ou plutôt le deuxième chapitre de l’histoire (qui se déroule sur deux périodes distantes d’une trentaine d’années).

Bande Annonce d’It (Ça) :

 

Good Time :

Good Time Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • Good Time de Josh & Bennie Safdie

Synopsis : Un braquage qui tourne mal oblige Connie et son frère Nick à prendre la fuite. Connie parvient à s’enfuir mais son frère, qui souffre de troubles mentaux, est vite arrêté. Pas le choix ! Connie décide de faire évader son frère à ses risques et périls !

Le détail qui tue : Goodtime s’est d’abord fait remarquer sur la croisette au mois de mai, où le film concourrait en compétitionLe compositeur Oneohtrix Point Never (pseudonyme de Daniel Lopatin) est d’ailleurs reparti avec le prix de la Musique (récompense décernée depuis 2013).

On attend : Un périple sous acide dans un Queens souterrain porté par le grand acteur qu’est devenu Robert Pattinson. On apprécie qu’il ait su admirablement sortir de l’ombre de son rôle dans la saga pour ados Twilight.

Bande Annonce de Good Time :

 

Kidnap :

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  • Kidnap de Luis Prieto

Synopsis : Une serveuse en pleine procédure de divorce emmène son fils au zoo. Elle s’absente un instant pour répondre au téléphone. A son retour, elle assiste impuissante à l’enlèvement de son enfant. Commence alors une course poursuite infernale.

Le détail qui tue : En salles depuis le début du mois d’août aux Etats-Unis, le film a subi une distribution particulière puisqu’il est sorti presque 3 ans après le début du tournage. Petit flop outre-atlantique, il devra faire ses preuves dans le monde.

On attend : Une héroïne forte ! On connaît les talents d’actrice d’Halle Berry (déjà oscarisée pour Moneyball, son discours vaut le coup d’œil). A voir maintenant si la technique et l’histoire ont su produire un thriller haletant qui sortira des carcans d’Hollywood… 

Bande Annonce de Kidnap :

https://www.youtube.com/watch?v=R-Ht8VRPRvU

 

The Zookeeper’s Wife (La Femme du Gardien de Zoo)

Zookeeper Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Zookeeper’s Wife (La Femme du Gardien de Zoo) de Niki Caro

Synopsis : Jan et Antonina Zabinski sont les responsables du zoo de Varsovie. Pendant que Jan dirige, il est épaulé par la dévotion et l’amour immense pour les animaux qu’incarne sa femme. Le Blietzkrig débute le 1er septembre 1939 quand les nazis bombardent massivement la capitale polonaise avant de l’envahir progressivement. Solidaires, les époux Zabinski vont peu à peu recueillir des juifs et les cacher dans leur zoo, au nez de l’envahisseur attelé à la construction de son funeste ghetto…

Le détail qui tue : C’est l’adaptation du roman éponyme écrit par Diane Ackerman et publié en 2007. Les époux Zabinski ont réellement vécu à Varsovie au début de la guerre et le courage surdimensionnel d’Antonina a permis de sauver plus de 300 juifs qui fuyaient l’envahisseur nazi. Le couple a d’ailleurs été honoré de la distinction de « juste parmi les nations » par l’Etat d’Israël en 1965. 

On attend : Une nouvelle chronique sur les héros méconnus de la Seconde Guerre Mondiale qui n’ont pas porté d’armes. Un rôle oscarisable à souhait pour Jessica Chastain, toujours en attente du Graal (give this woman an Oscar !)

Bande Annonce de The Zookeeper’s Wife (La Femme du Gardien de Zoo)

 

The Promise (La Promesse) :

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  • The Promise (La Promesse) de Terry George

Synopsis : L’histoire d’un triangle amoureux entre un étudiant en médecine arménien, un journaliste américain et son épouse. Le tout à la fin du règne de l’Empire Ottoman, pendant le génocide arménien. 

Le détail qui tue : La présence d’un frenchie avec l’apparition de Jean Reno dans le rôle l’amiral français. L’acteur est coutumier du fait, puisqu’il est apparu l’an dernier dans The Last Face de Sean Penn. Hollywood n’a d’yeux que pour notre Léon

On attend : La performance de la belle et pétillante Charlotte Le Bon (ex miss météo du Grand Journal), qui commence à étoffer sa carrière hollywoodienne. Rappelons que celle-ci a déjà été dirigée par le grand Robert Zemeckis dans The Walk : Rêver plus haut. A noter que The Promise a déjà été présenté au TIFF l’an passé. Cela n’empêche pas qu’on a de gros doutes et qu’on espère que le contexte historique ne sera pas bafoué au profit d’une romance déjà vu des milliers de fois. 

Bande Annonce de The Promise (La Promesse) :

 

The Glass Castle (Le Château de verre) :

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  • The Glass Castle (Le Château de Verre) de Destin Daniel Cretton

Synopsis : L’enfance mouvementée de Jeanette Walls et de ses frères et sœurs qui sillonnent l’Amérique avec leurs parents pour fuir leurs créanciers. Un père inventeur et alcoolique, une mère peintre et irresponsable et des enfants non scolarisés dont l’éducation est prise en charge par l’aîné : bienvenue chez les Walls !

Le détail qui tue : Pour son troisième long -métrage, Cretton s’est appuyé sur les mémoires de ladite Jeanette Walls, publiées en 2005. Dans ses écrits, l’auteure décrit une enfance tourmentée, où les fantasmes de ses parents prennent le dessus sur la mission éducative qui leur incombe. A noter que Brie Larson a pris la succession de Jennifer Lawrence pour le rôle de Jeanette Walls. 

On attend : Le duo Woody Harrelson (véritable caméléon plein de tendresse) / Brie Larson (si vous n’avez pas vu Room, ne perdez pas une seconde !) ! Des rôles une nouvelle fois oscarisables pour les deux comédiens. L’épopée d’une famille atypique (on pense à Little Miss Sunshine ou Captain Fantastic) qui traite des rêves brisés et des difficultés d’élever des enfants quand on est irresponsables.

 Bande Annonce de The Glass Castle (Le Château de verre) :

https://www.youtube.com/watch?v=_eud7sJehLI

 

The Emoji Movie (Le Monde Secret des Emojis) :

emoji movie Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Emoji Movie (Le Monde Secret des Emojis) de Tony Leondis

Synopsis : Gene est un émoji aux multiples facettes qui rêve d’être « comme tout le monde ». Hors ce monde dans lequel il vit est composé d’emoji mono-caractériel. Une quête initiatique sur l’appartenance à la société et la construction d’une personnalité. 

Le détail qui tue : James Corden prête sa voix au personnage de High-Five (Tape m’en cinq). Ce latelateshowman est connu pour son humour ravageur et ses karaokés motorisés remplis de charme et de gentillesse (Carpool Karaoke).

On attend : Encore un film d’animation qui surfe sur les tendances de son époque. Des blagues que seulement les adultes pourront apprécier à 100% et un message humaniste.  Voilà le cocktail à venir dans les salles françaises pour les vacances de Toussaint.

Bande Annonce de The Emoji Movie (Le Monde Secret des Emojis) :

 

Mother !

Mother Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • Mother ! de Darren Aronofsky

Synopsis : Une jeune femme et son mari vivent la romance parfaite dans une maison retirée. L’arrivée d’un autre couple dans leur quotidien va perturber cette tranquillité éphémère. 

Le détail qui tue : C’est la 1ère collaboration entre la jeune actrice et le réalisateur. Collaboration artistique ET sentimentale puisque ils sont en couple dans la vraie vie.

On attend : Un hommage (et grand dieu mérité) au réalisateur. Son baptême du feu du film d’horreur (qui s’annonce plus tendu que Black Swan) nous attend !

Bande Annonce de Mother ! (appréciez le montage dans son ensemble)

 

The Music of Silence

The music of silence Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Music of Silence de Michael Radford

Synopsis : Un film inspiré de la vie d’Andrea Bocelli, très grand ténor italien qui perdit la vue à l’âge de 12 ans.

Le détail qui tue : Le film porte le nom du recueil autobiographique de l’artiste, publié en 1999. On pourra découvrir dans ce film des œuvres inédites, composées par l’artiste dans sa jeunesse (et jamais diffusées auparavant). 

On attend : Une version de Ray plutôt latine (pardonnez la comparaison grossière) portée par un Antonio Banderas bien trop absent des salles obscures ces temps-ci. Sur le même sujet mais de manière plus décalée, on pourra patienter en redécouvrant Marguerite de Xavier Giannoli (2015), biopic sur Florence Foster Jenkins (oui on reste chauvins !). 

Une bande annonce (en italien non sous-titrée, pas le choix) a été mise en ligne par journal italien le 4 août : http://video.corriere.it/the-music-of-silence-trailer-film-ispirato-vita-andrea-bocelli-esclusiva/fefac434-78e2-11e7-9267-909ddec0f3dc

The Only Living Boy in New York :

hero Only Living Boy New York 2017 Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Only Living Boy in New York de Marc Webb

Synopsis : Thomas Webb vient de décrocher son diplôme universitaire et voudrait vivre le rêve américain à New York. Très vite il se lie d’amitié avec son voisin écrivain qui va lui « faire le tour du propriétaire » de Big Apple. L’adaptation de l’étudiant se passe admirablement jusqu’au jour où il fait la rencontre de Johanna, la troublante maîtresse de son père.

Le détail qui tue : Référence à la chanson éponyme de Simon & Garfunkel ? Cette balade des années 70 parle du manque engendré par l’absence d’un être qui nous inspire. On se sent comme seul au monde par la suite. D’ailleurs, l’acteur Miles Teller (Whiplash, War Dogs…) fut pressenti pour le rôle principal dans un premier temps. Il incarnera prochainement un pompier du tonnerre. Il a sans doute fait le bon choix…. 

On attend : pas grand chose dans un thriller érotique qui s’oriente vers l’éternel fantasme de la MILF…. Un casting composé de models comme Pierce Brosnan ou Kate Beckinsale. On pourra retrouver Cynthia Nixon dans sa ville chérie (qui s’est fait connaître en jouant la cynique Miranda Hobbes dans la série Sex and the City)

Bande Annonce de The Only Living Boy in New York :

 

The Wilde Wedding :

The Wilde Wedding Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Wilde Wedding de Damian Harris

Synopsis : Quand une ancienne gloire du cinéma se marie pour la 4ème fois, tout est normal. Mais quand elle décide d’inviter son ex-mari (le père de ses enfants), la tension monte entre le nouveau prétendant et l’ex n°1. Ce mariage Wilde (le « e » est muet) s’annonce des plus torrides, entre coups fourrés et parties de jambes en l’air.

Le détail qui tue : On reste impatient de voir un Patrick Stewart (chevelu !) fou amoureux et embarqué dans une histoire de famille malgré lui.

On attend : Une comédie romantique légère qui renoue avec les codes de l’humour classiques (opposition Old School / New School, triangle amoureux, personnages délurés). On ne peut que se réjouir de découvrir des acteurs de haute volée dans l’exercice humoristique. John Malkovich l’a maintes fois montré et Glenn Close également. 

Bande Annonce de The Wilde Wedding :

 

The Yellow Birds : 

the yellow birds sundance Festival de Deauville 2017 : la sélection des Premières !

  • The Yellow Birds d’Alexandre Moors

Synopsis : Deux jeunes recrues sont en mission en Iraq, sous l’égide d’un sergent à l’humeur changeante. Seul un des deux retourne au pays et porte en lui le secret de la disparition de son camarade qu’il aura bien du mal à cacher à la mère du disparu.

Le détail qui tue : C’est l’adaptation du roman de Kevin Powers publié en 2012 et salué par la critique. Cette fiction quasi autobiographique aborde en détail le ressenti du soldat dans une guerre plus intérieure que sur le champ de batailleLe film, présenté à Sundance en début d’année, est reparti avec un prix décerné à Daniel Landin (appréciez son travail dans Under the Skin de Jonathan Glazer). 

On attend : Le second long métrage du franco-américain Alexandre Moors qui a débuté sa carrière dans le clip musical (Jennifer Lopez, Chris Brown et Cris Cab entre autres) et la publicité. 

Aucune bande-annonce n’est encore sortie mais on reste sur le coup !

Tout est dit sur cette catégorie. Les avis exprimés ne sont que les ressentis avant visionnage. Certains films sont plus attendus que d’autres mais nous préférons vous laisser vous faire votre propre avis sur la question. Nous savons d’expérience que le festival de Deauville nous réserve toujours de belles surprises et de grands moments de cinéma. See you in Deauville !