Chill & Cult : découvrez « Shrek » sur Netflix

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Devenu instantanément un classique du film d’animation à sa sortie, le premier volet de Shrek est disponible sur Netflix. Le film d’animation des studios Dreamworks a dépoussiéré l’univers des contes de fées en proposant une parodie complètement décalé et novatrice. Focus.

Le conte de fée complètement revisité

Qui ne connait pas Shrek ? Cet ogre vert est devenu une véritable star et a connu un tel succès au box office que 4 volets de ses aventures sont sortis au cinéma. Il faut dire que son arrivée sur grand écran a fait l’effet d’une petite bombe et a immédiatement conquis le coeur des petits comme des grands. En revisitant à sa sauce les contes de fées traditionnels, les studios Dreamworks ont fait fort en faisant de Shrek, un vrai héros populaire alors que son statut d’ogre présageait tout le contraire.

shrek fiona ane lord farquadd

Oui car dans un conte de fée classique, un ogre ne peut pas être le personnage récoltant tous les lauriers. Mais c’est en tordant ses idées là que Dreamworks redistribue les cartes en inversant les rôles et en proposant sa version audacieuse des choses. Une version propice à des savoureux moments de comédies. Au fur et à mesure du long-métrage Shrek, ogre verdâtre habitant seul dans son Marais, va devoir sortir de chez lui afin de sauver une princesse du nom de Fiona d’une forteresse où elle est emprisonnée. L’ogre va développer des sentiments à son égard alors qu’il doit la « livrer » au seigneur Lord Farquadd, auquel elle semble promise.

Un tour de force de bout en bout

Dès les premières minutes, Shrek est un tour de force. On sent clairement cette envie qu’ont les deux réalisateurs du film Andrew Adamson et Vicky Jenson de proposer une parodie très pointilleuse et de faire complètement valdinguer les us et coutumes des contes de fées. Cela passe par une inversion des rôles comme précédemment dit (L’ogre devient le héros et le prince devient le méchant) mais aussi par l’apparition et la réécriture des personnages les plus iconiques de la littérature enfantine.

Des trois petits cochons à Pinocchio, en passant par le petit pain d’épice, ils sont là en grande majorité. Par ce traitement, le studio de Steven Spielberg offre une double lecture à ses spectateurs : Le père de famille saisira les références adultes de l’ensemble tandis que ses enfants reconnaîtront les icônes mythiques des contes. Le film fait alors preuve d’audace tout au long de son déroulement. L’idée la plus audacieuse du film réside dans le fait de développer une histoire d’amour entre Shrek et Fiona, un ogre et une princesse : Cela va à l’encontre de tout ce qui a été fait auparavant.

lord farquaad shrek

Le film repose beaucoup aussi sur la belle alchimie entre Shrek et l’âne, son fidèle destrier. C’est la rencontre d’un ogre bougon et insociable face à un âne qui est tout son contraire, magnifié par la voix d’Eddie Murphy qui colle vraiment bien au personnage. Il n’y a pas un seul moment où on éprouve de l’ennui en suivant les aventures du trio puisque le tout est très bien rythmé. L’opération dépoussiérage de conte est une vraie réussite. Il faut aussi souligner la bande originale du film qui se marie très bien avec l’ensemble en alternant des partitions féeriques avec des musiques plutôt modernes afin de souligner encore plus ce mélange.

Avec ce premier volet de Shrek, les studios Dreamworks lançaient une des franchises les plus lucratives du cinéma d’animation. Shrek installe les bases du fameux personnage et son univers avec. Le conte de fée est revu d’une façon complètement décalé et c’est une vraie réussite. A voir et à revoir sur Netflix.