Introduit au cinéma via trois films, et aperçu dans la deuxième saison de Daredevil, The Punisher continue d’alimenter les kiosques Marvel avec des histoires plus dark les unes que les autres.
Porté par Steve Dillon et Becky Cloonan, The Punisher se retrouve dans ses petites affaires habituelles, obligé de combattre le crime et les petits malfrats. Cette fois il doit arrêter un groupement hostile, prenant de rapidité l’investigation de membres du FBI.
The Punisher, alias Frank Castle, utilise ses méthodes habituelles : violence, meurtres. Il ne laisse aucune chance à ses victimes. Sans concessions, le personnage continue son combat contre le crime. Ce nouvel opus du Punisher n’offre rien de bien nouveau. Les scènes d’action demeurent divertissantes, boostées par des individus drogués par une substance énergisante, peut-être, en référence, au gaz qu’inhalent les War Boys dans Mad Max Fury Road.
Un scénario classique pour The Punisher
Le scénario repose ses rebondissements sur des ressorts classiques sans réellement innover dans le genre. Dans ce nouveau 100% Marvel The Punisher Tome 1 n’offre donc rien de bien étonnant à se mettre sous la dent mais reste un divertissement agréable où le Punisher demeure fidèle à lui-même. Le personnage taciturne et violent évolue dans la discrétion, dans l’ombre et dans la froideur. Le protagoniste reste cependant en retrait et l’auteur ne met en avant aucun enjeu interne et personnel. Finalement, ce tome propose une histoire mineure qui n’est pas indispensable aux évolutions du personnage.
C’est toutefois l’occasion de profiter du style inimitable du talentueux Dillon décédé récemment qui a su redonner ses lettres de noblesse au personnage lors de plusieurs histoires de qualité avec Garth Ennis.
