Critique de Thors Secret Wars, les policiers de Fatalis

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Jason Aaron à l’écriture et Chris Sprouse – Goran Sudzuka au dessin signent une aventure inédite de Thor en plein Battleword. Pendant Secret Wars, Fatalis a pris la tête de Battleword, tout ce qui reste de l’ancien monde. Cette terre sauvage dominée par l’ancestral ennemi des quatre fantastiques est le reste des différentes réalités qui se sont confrontées. Dans cette nouvelle réalité, les Thors sont légions et forment une corporation. Ce sont les policiers de Fatalis et ils enquêtent sur une histoire de meurtre.

 

Des Thors à foison

Jason Aaron parvient parfaitement à connecter son histoire à Battleword en y immisçant quelques clins d’œil à la trame principale. Mais il n’omet pour autant pas la mythologie du dieu nordique. Ainsi apparaissent notamment Ray le Thor à tête de cheval bien connu des aficionados. Ces Thors sont nombreux et apparentés à d’autres héros terriens. On retrouve entre autres un Thor/Tornade ou encore un Thor/Groot. Ces derniers enquêtent sur un tueur en série. Les personnages qui vont croiser la route du héros, Thorlief, sont issus de l’univers Asgardien. Mais tous ces Thors, comme tous les autres personnages de Battleworld, ont oublié leur passé. Ils ont oublié la vie avant Battleworld. Petit récapitulatif : Fatalis est parvenu à vaincre le Beyonder et a obtenu ses pouvoirs. Il est devenu totalement omnipotent et a effacé le passé.

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Jason Aaron emmène son lecteur dans une recherche de vérité, dans une histoire qui est censée révéler aux Thors d’où ils viennent. Loki est bien entendu de la partie et comme toujours le dieu de la malice en sait plus que les autres. Une apparition endiablée, pleine de sous-entendus et de références à l’univers classique Marvel. Jason Aaron choisit le polar policier composé des classiques enquêtes, indices, meurtres en série. Pour autant l’histoire de ces Thors paraît bien classique. Le méchant n’est pas une grande surprise, les morts sont relativement attendues et l’enquête n’est pas forcément palpitante et relativement cousue de fil blanc. Les rapports de force sont facilement établis et les caméos autres que la coopération des Thors demeurent assez rares. Reste néanmoins un dénouement de grande volée qui voit l’arrivée d’un personnage culte et très attendu qui sonne le glas de Fatalis.